La fièvre jaune est due à un virus transmis par un moustique. Il n’existe aucun traitement pour lutter contre cette maladie qui peut être mortelle. Le virus est très présent en Afrique et en Amérique du Sud : il est donc important de se faire vacciner quand on est dans ces régions.
Qui est concerné ?
Les personnes qui habitent ou voyagent dans les zones intertropicales d’Afrique et d’Amérique sont les premières concernées.
On estime à 900 millions le nombre d’habitants exposés au risque de fièvre jaune, dont plus de 500 millions en Afrique.
Malgré l’existence d’un vaccin efficace, les épidémies de fièvre jaune ont augmenté dans ces régions au cours des vingt dernières années : 200 000 personnes environ sont touchées chaque année, et 30 000 d’entre elles n’y survivent pas. Principales raisons : l’augmentation du nombre de moustiques responsables de la transmission de la maladie.
Comment attrape-t-on la fièvre jaune ?
C’est un moustique qui transmet la maladie. Quand il pique une personne malade (ou un singe contaminé), le moustique garde le virus en lui. Il le transmet ensuite aux personnes qu’il pique. La fièvre jaune se propage ainsi très rapidement. Le moustique porteur de ce virus peut se trouver aussi bien en pleine nature que près des habitations. Après la piqûre, il se passe environ 3 à 6 jours avant l’apparition des premiers signes de la maladie.
Quels sont les signes ?
La fièvre jaune est difficile à identifier car les symptômes ressemblent à ceux de la dengue ou du paludisme : fièvre, douleurs aux muscles, frissons, vomissements, perte d’appétit. Généralement, les symptômes disparaissent au bout de 3 à 4 jours et le malade guérit tout seul.
Mais dans 15 % des cas, il arrive que la fièvre revienne avec des douleurs au ventre et des vomissements, une peau qui devient jaune (d’où le nom de la maladie), ainsi que des saignements au niveau de la bouche, du nez, des yeux ou de l’estomac.
Dans ce cas, il faut consulter un médecin très rapidement.
Existe-t-il un traitement ?
Non, il n’existe aucun traitement contre le virus de la fièvre jaune : c’est pourquoi la vaccination est essentielle. On peut seulement soulager les symptômes en luttant contre la fièvre et la déshydratation.
Les cas les plus graves nécessitent des traitements plus importants à l’hôpital, comme des transfusions sanguines ou une dialyse quand les reins ne fonctionnent plus. Pour limiter le risque de contagion, le malade est placé sous une moustiquaire pendant au moins 5 à 6 jours.
Comment se protéger ?
Quelques gestes quotidiens permettent de se protéger contre les piqûres de moustiques :
- ne pas laisser de l’eau stagner dans les pots de fleurs, les gouttières, etc. ;
- mettre des moustiquaires aux fenêtres ;
- porter des vêtements à manches longues ;
- utiliser des produits anti-moustiques sur la peau et en vaporiser sur les vêtements ;
- couvrir les conteneurs d’eau domestique ; les vider et les nettoyer une fois par semaine.
La meilleure protection : la vaccination
La vaccination est le meilleur moyen de lutter contre la fièvre jaune. Elle est obligatoire pour les dans de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique du Sud.
Le vaccin contre la fièvre jaune est efficace et peu cher. Il ne faut donc pas hésiter à le faire. Une seule injection protège de la maladie à 95 % et cela pendant 10 ans. Il ne convient pas aux enfants de moins de 9 mois ni aux femmes enceintes ou allaitant leur bébé, sauf en cas d’épidémie grave.
Pour vous faire vacciner, il faut aller dans un centre agréé par le Ministère de la santé.
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